Les élections législatives françaises de 1986 ont lieu le . Dans le département de la Haute-Garonne, huit députés sont à élire dans le cadre d'un scrutin proportionnel par liste départementale à un seul tour.
Le Conseil constitutionnel annula le scrutin, une élection partielle est tenue dans l'année.
Élus
Positionnement des partis
Dans le département, onze listes sont en présence.
À gauche, le député-maire de Colomiers Alex Raymond conduit la liste de la majorité socialiste sortante « Pour une majorité de progrès avec le président de la République », où figure aussi les députés sortants Gérard Bapt, Jacques Roger-Machart et Pierre Ortet. Celle du Parti communiste est dirigée par le député européen René Piquet et celle des Verts par Jacques Desmeules.
Du côté de l'opposition de droite, l'Union pour la démocratie française et le Rassemblement pour la République présentent des listes séparées. Celle de l'UDF (« Union pour la Haute-Garonne ») est emmenée par Dominique Baudis (CDS), maire de Toulouse, tandis que celle du RPR et du CNI (« Liste RPR-CNI de la Haute-Garonne ») est conduite par Jean-Paul Séguéla, conseiller général du canton de Montastruc-la-Conseillère et maire de Bessières.
Enfin, on compte deux listes d'extrême droite, celle du Front national, dite de « Rassemblement national », dirigée par Gilbert Melac et celle du Parti ouvrier européen par M. Campan, trois listes d'extrême gauche (Lutte ouvrière par Anne-Marie Laflorentie, Ligue communiste révolutionnaire par Jean-Paul Fonvieille et Mouvement pour un parti des travailleurs par Bernard Rougé), et une du Parti humaniste emmenée par Mme Thévenot.
Annulation
Le conseil constitutionnel annula le scrutin. Il est remarqué qu'un candidat de la liste « Pour l'Avenir de la Démocratie » menée par Gérard Houteer, Gérard Salvan, figurait également sur la liste « Rassemblement des usagers des services publics, des contribuables et des groupements de défense » (R.U.C.) pour la circonscription des Hautes-Alpes, ce qui est interdit par le code électoral. La signature de Salvan fut falsifiée, et il nie toute initiative pour candidater dans les Hautes-Alpes. Mais le préfet (Commissaire de la République) de Haute-Garonne annula la liste de Gérard Houteer, alors qu'il aurait dû saisir le tribunal administratif, la seule institution habileté à la nullité d'une liste. Selon le conseil constitutionnel, le non-enregistrement de « Pour l'Avenir de la Démocratie » affecta l'élection qui doit être refaite,,.
Résultats
Analyse
Résultats à l'échelle du département
Scores par circonscription
Listes complètes en présence
Articles connexes
- Liste des circonscriptions législatives de la Haute-Garonne
- Liste des députés de la Haute-Garonne
- Élections législatives françaises de 1986
Notes et références
- Portail de la politique française
- Portail de la Haute-Garonne
- Portail des années 1980



